Les erreurs fréquemment commises lors d’une consultation du RNE
Malgré l’importance de la consultation du Registre national des entreprises, certaines erreurs d’interprétation ou de méthodologie sont encore courantes. Les voici, accompagnées de mes conseils pour les éviter :
Première erreur : se limiter à un simple coup d’œil. En n’examinant que le nom de l’entreprise et son numéro SIREN, on passe à côté d’informations cruciales sur l’historique, les éventuelles procédures collectives ou la nomination des dirigeants. Mieux vaut consacrer quelques minutes supplémentaires pour ouvrir les sections détaillées et collecter un maximum de données factuelles.
Deuxième erreur : négliger les mises à jour. Le RNE n’est pas figé, et la fiche d’une société peut évoluer. Ainsi, se baser sur une information obsolète peut entraîner des décisions inexactes. Avant de vous engager, vérifiez toujours la date de la dernière mise à jour et, si possible, commandez un rapport actualisé.
Troisième erreur : négliger les incohérences entre la déclaration publique du dirigeant et ce que vous lisez dans le RNE. Si vous remarquez qu’un élément ne colle pas, demandez des clarifications le plus tôt possible. Ne considérez pas forcément cette incohérence comme une fraude : il se peut qu’il y ait une raison légitime (changement de nom de société, fusion, scission, etc.), mais cette situation doit être clarifiée de façon transparente.
Enfin, la dernière erreur consiste à faire un usage excessif de ces informations, en oubliant d’analyser la dimension humaine et entrepreneuriale de la start-up. Le RNE est un outil précieux, mais il ne remplacera jamais un échange direct avec le dirigeant ou des interlocuteurs techniques, capables de détailler la vision et les compétences en matière d’IA. Trouver le juste équilibre entre vérification administrative et compréhension business reste la clef d’un partenariat fructueux.