Clés pratiques pour guider la discussion
Pour aboutir rapidement à un accord amiable, il convient de respecter plusieurs principes importants. D’abord, favoriser la transparence : pas question de cacher certains dysfonctionnements en espérant ne pas avoir à en discuter, car tout finira par ressurgir. Ensuite, écouter la partie adverse, car parfois les griefs exprimés cachent des inquiétudes légitimes : peur du surcoût, pression des actionnaires, exigences légales non respectées.
Enfin, assurez un suivi méthodique de la négociation. Chaque séance doit être formalisée par un compte-rendu clair, stipulant les avancées, les engagements et les points restant en suspens. Dans l’idéal, on désigne un interlocuteur référent chargé de la coordination : par exemple, un CIO ou un responsable juridique, selon l’ampleur du litige. Sa mission consiste à rappeler les objectifs initiaux convenus par chaque protagoniste et à maintenir la cohésion de l’équipe.
Si vous sentez que la discussion patine, n’hésitez pas à proposer l’intervention d’un expert IT impartial. Cette personne peut réaliser un audit technique complet du logiciel, des serveurs ou des données, afin d’établir une base de faits neutre. Cette expertise apporte une vision claire et peut débloquer certains points de désaccord persistants. C’est particulièrement pertinent dans les dossiers très techniques : sécurité des données, hébergement, droits de licences logicielles, etc.